Il fut un temps où le trottoir du boulevard de Brou situé non loin de l’Eglise éponyme, appartenait exclusivement aux piétons.

Puis un jour, la ville de Bourg-en-Bresse, a décidé que les piétons devaient le partager avec les cyclistes, c’était il y a plusieurs années.

Idée louable, qui depuis s’est largement répandue, afin d’inciter les automobilistes à utiliser les modes de déplacements doux, réchauffement climatique oblige.

Sauf qu’en l’espèce, les cyclistes se sont vus attribuer la part du lion, au détriment des piétons, lesquels ne disposent même pas de la largeur minimum réglementaire d’1,40 m. Impossible donc qu’une personne en fauteuil roulant puisse croiser une personne valide, sans que l’une des deux ne soit contrainte de se déporter sur la piste cyclable réservée exclusivement aux cycles à deux roues.

Ce qui est agaçant dans l’histoire, c’est que de plus en plus de piétons valides (connectés à leur mobile et déconnectés de leur environnement) sur le point de croiser une personne en fauteuil roulant, se maintiennent dans le couloir réservé aux piétons, obligeant les personnes handicapées à se déporter sur la piste cyclable alors que l’état de santé de ces dernières, ne leur permet pas toujours de tourner la tête pour vérifier l’éventuelle arrivée d’un cycliste…

Il y a bien une solution, celle de mettre le cheminement piéton en conformité avec la réglementation (donc de l’élargir à 1,40 m au moins), laquelle réglementation existait déjà à l’époque de la réalisation des pistes cyclables en question. C’est le sens du courrier que notre association adressera sous peu à Jean-François DEBAT, maire de la ville de Bourg depuis 2008…