VIRIAT – Magasin « Grand Frais » : la fin des chevalets publicitaires !

C’est fini, vous ne reverrez plus de sitôt les nombreux chevalets publicitaires installés quotidiennement sur le trottoir à la hauteur du magasin « Grand Frais » situé dans la zone commerciale de La Neuve à Viriat près de Bourg-en-Bresse. Tel en a décidé la direction de cette chaine de magasins, que notre association a saisi ce 20 août 2020 via facebook, afin de lui demander instamment de respecter la réglementation et de laisser une largeur minimum de passage de 1,40 m pour la circulation des piétons handicapés physique et visuel. La direction n’y a pas été par quatre chemins, c’est le cas de le dire, puisqu’en un temps recors (8 jours très exactement) elle a décidé d’interdire l’installation de l’intégralité des chevalets appelés dans son jargon « stop piétons » ! Nous n’en demandions pas tant, mais tant qu’à faire nous sommes preneurs !

Voici en copier/coller la réponse que « Grand Frais » nous a adressé ce 28 août 2020 via facebook :  » … nous vous remercions de nous avoir tenu informés de la situation et nous avons bien pris en compte vos remarques. Un rappel a été effectué et depuis aujourd’hui les stop trottoir sont interdits sur le magasin. Bien à vous « .

Et depuis, le trottoir longeant le magasin est entièrement dégagé et réinvesti par les piétons comme l’atteste la photo ci-dessous prise par nos soins, le 29 août 2020 !

Pour le reste, rien à redire : le personnel de cette enseigne fait preuve de bienveillance à l’égard des personnes handicapées, tant pour l’aide aux courses que pour le passage en caisse…

Malheureusement, notre travail est loin d’être terminé du côté de la zone commerciale de La Neuve…

BOURG – Trottoirs : les piétons parfois dépouillés !

Il fut un temps où le trottoir du boulevard de Brou situé non loin de l’Eglise éponyme, appartenait exclusivement aux piétons.

Puis un jour, la ville de Bourg-en-Bresse, a décidé que les piétons devaient le partager avec les cyclistes, c’était il y a plusieurs années.

Idée louable, qui depuis s’est largement répandue, afin d’inciter les automobilistes à utiliser les modes de déplacements doux, réchauffement climatique oblige.

Sauf qu’en l’espèce, les cyclistes se sont vus attribuer la part du lion, au détriment des piétons, lesquels ne disposent même pas de la largeur minimum réglementaire d’1,40 m. Impossible donc qu’une personne en fauteuil roulant puisse croiser une personne valide, sans que l’une des deux ne soit contrainte de se déporter sur la piste cyclable réservée exclusivement aux cycles à deux roues.

Ce qui est agaçant dans l’histoire, c’est que de plus en plus de piétons valides (connectés à leur mobile et déconnectés de leur environnement) sur le point de croiser une personne en fauteuil roulant, se maintiennent dans le couloir réservé aux piétons, obligeant les personnes handicapées à se déporter sur la piste cyclable alors que l’état de santé de ces dernières, ne leur permet pas toujours de tourner la tête pour vérifier l’éventuelle arrivée d’un cycliste…

Il y a bien une solution, celle de mettre le cheminement piéton en conformité avec la réglementation (donc de l’élargir à 1,40 m au moins), laquelle réglementation existait déjà à l’époque de la réalisation des pistes cyclables en question. C’est le sens du courrier que notre association adressera sous peu à Jean-François DEBAT, maire de la ville de Bourg depuis 2008…

VIRIAT : désaccord avec la police municipale !

Depuis de nombreux mois, des véhicules de type « fourgon » ou « camion nacelle » stationnent sur un emplacement de la rue du Coteau (proche de la rue du Parc) située sur la commune de VIRIAT. Trop souvent, ces véhicules débordent sur le trottoir et font obstacle à la circulation des personnes déficientes visuel et des personnes se déplaçant à l’aide d’un fauteuil roulant.

Las de cette situation, nous avons saisi le maire de Viriat le 16 août 2020, puisqu’il est chargé de faire respecter la commodité de passage sur les trottoirs par l’intermédiaire de sa police municipale.

Curieusement, un policier municipal nous a adressé un courriel le 28 août 2020 dans lequel il affirme que, nous le citons « La législation impose 90 cm de passage » et non 1,40 m comme notre association le soutient en se reférant à l’article 1 de l’arrêté du 15 janvier 2007. Et le même policier, d’ajouter dans un second mail daté du même jour, qu’il tient cette information de la même source que la notre, à savoir l’arrêté du 15 janvier 2007 ! Voici un copier/coller de sa réponse : « Madame, Je me base sur le même arrêté du 15 janvier 2007 portant application du décret 2006-1658 du 21 décembre 2006. Par contre vous ne m’avez pas donné votre adresse. Cordialement ».

Nous avons eu beau examiner l’arrêté du 15 janvier 2007 en long, en large et en travers, nous n’avons jamais trouvé la moindre trace de l’affirmation de cet agent… et lorsque nous lui avons demandé de nous transmettre le passage exact de l’arrêté de 2007 mentionnant les fameux 90 cm, nous n’avons jamais reçu de réponse !

Et nous attendons toujours, car il nous semble important qu’il n’y est pas en la matière, deux poids deux mesures…

BOURG – Municipales 2020 : le local de campagne de Jean-François DEBAT était inaccessible !

La dame est restée discrète sur sa mésaventure. Rien a filtré mais ça aurait pu faire tache dans la ville préfecture où Jean-François DEBAT brigait son troisième mandat à la tête de la ville.

Nous sommes le 14 février 2020, lorsque la dame en question qui se déplace à l’aide d’un fauteuil roulant électrique, tente en vain d’entrer dans le local de campagne du candidat DEBAT, rue Lalande, afin de lui apporter son soutien. Mais rien n’y fait, pas même la bonne volonté d’une future conseillère municipale, dépitée par la situation. En effet, la marche à l’entrée est trop haute et l’équipe DEBAT n’est pas en conformité avec la réglementation, puisqu’elle n’a prévu aucune rampe et accessoirement aucune sonnette ni aucun pictogramme à l’entrée, équipements pourtant obligatoires depuis 2015.

La « fan » handicapée est repartie sans pouvoir accéder au local. Nous ignorons si après cette triste bévue, l’équipe DEBAT s’est munie du nécessaire pour le reste de la campagne… !